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Les dinosaure·es utilisaient des outils et construisaient des abris

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Publié le 1er avril

Des archéologue·es ont récemment dévoilé de surprenants indices qui pourraient modifier la compréhension que nous avons des comportements des dinosaure·es. Ces découvertes conduisent à d’extraordinaires conclusions : ces créature·es préhistorique·es utilisaient des outils pour la chasse et aménageaient des abris pour se protéger des intempéries. Et peut-être bien plus encore !

Outils de chasse primitifs

Des fouilles récentes sur le site de Cruzy dans l'Hérault ont révélé des artefacts à proximité d’anciens sites de chasse de dinosaure·es. Ces outils en pierre, qui sont d’évidence en relation avec ces emplacements et ces animaux, semblent avoir été utilisés pour trancher la viande et briser des os, suggérant ainsi une méthode de chasse et de préparation des aliments plus sophistiquée qu'on ne le croyait auparavant.

Structures d'abris

Sur un autre site, des chercheur·euses ont découvert des structures semi-naturelles qu’iels interprètent comme des abris aménagés par les dinosaure·es. Utilisant des éléments naturels comme des roches et des arbres, celles-ci et ceux-ci ont créé des zones de repos protégées de la pluie. Cela suggère qu’iels se préoccupaient de confort et cherchaient à se protéger des éléments, un trait comportemental qui ne leur avait jamais été associé jusqu'à présent.

Implications scientifiques

Ces observations, réalisées avec toute la rigueur scientifique requise, remettent en question les idées préconçues sur l'intelligence et les capacités d’adaptation des dinosaure·es qui ont cours depuis l’invention de la faune du Crétacé. L'utilisation d'outils et la construction d'abris impliquent un niveau de compréhension de l’environnement et une adaptation qui n'étaient jusqu'alors attribués qu'aux humain·es et à certains mammifère·es supérieur·es.

Plus encore, les cheurcheur·euses ont découvert d’anciens nids réutilisés où avaient été disposés des œufs appartenant à d’autres espèces, différentes. Les fouilles ont permis de montrer qu’ils étaient recouverts de bois calciné. Comment interpréter ces étranges structures ? La réponse qui semble s’imposer est que les dinosaure·es savaient utiliser le feu et qu’iels l’employaient pour ce qu’il faut bien se résoudre à appeler de la cuisine. Or, il s’agissait de sites occupés par des thérapode·es, ces dinosaure·es prédateur·rices, carnivore·es et bipède·es. Cette dernière particularité a son importance car la bipédie permettait de libérer les membres antérieurs pour les employer, à l’instar de nos bras, à autre chose qu’au seul déplacement.

On le voit, la recherche actuelle ouvre des horizons prometteurs. En effet, si l’on pousse ces interprétations plus avant, il faut peut-être s’interroger sur la répartition des rôles dans le groupe communautaire de ces dinosaure·es. Qui s’est occupé de faire cuire ces « œufs à la coque », et plus généralement de faire la cuisine ? La cellule communautaire était-elle genrée ? Faut-il envisager une organisation matrimoniale ou patriarcale ? La société était-elle fondée sur la tribu ou sur la famille, quelque élargie qu’elle ait pu être ? Tous ces termes, on l’imagine bien, sont à manier avec la plus grande précaution.

Bien que ces découvertes nécessitent encore d’être approfondies pour être pleinement comprises, elles offrent un aperçu fascinant de la vie des dinosaure·es thérapode·es que nous n'avions jamais envisagé. Ces géant·es préhistorique·es pourraient avoir été plus que de simples créature·es errant sur la Terre ; iels étaient peut-être des chasseur·euses astuci·eux·euses et des constructeur·rices ingéni·eurs·euses, cherchant confort et protection dans un monde impitoyable. La météorite de Chicxulub, en s’écrasant sur notre planète, a brutalement mis fin à cette évolution par un changement climatique digne d’une douche écossaise : un réchauffement intense dû à l’impact, suivi d’un refroidissement drastique à cause de l’obscurcissement du rayonnement solaire.

Ces découvertes ont en outre une répercussion inattendue sur notre société et notre conception des différentes spécialités scientifiques. Où faut il à présent établir la frontière entre paléontologie et archéologie ? Les paléontologue·es doivent-ils désormais prendre le titre d’archéologue·es ?

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